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Aux femmes de ma vie

  • Photo du rédacteur: Pascaline
    Pascaline
  • 11 juil.
  • 3 min de lecture

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J’avais oublié que cette pleine lune était accompagnée de Guru Purnima hier. Je l’avais oublié et puis une de mes « gurus » me l’a rappelé ce matin tôt.

Cette importante festivité indienne est célébrée en l’honneur des maîtres, des guru spirituels, des maîtres artistiques ou académiques.

En Inde le “Guru” est celui qui dissout l’obscurité en montrant la “lumière”, un guide qui montre la voie. Malheureusement, chez nous le terme “Guru” est utilisé d’une façon plus ironique voir péjorative pour désigner un manipulateur ou, plus généralement, une personne qui est à la tête d’une secte.


"Ce que le maître vous enseigne va plus loin : cela dépasse les textes et les mots. Il s’agit d’une énergie qu’il active en vous, une sorte de synchronicité. Vous devez vous approcher du maître avec un grand amour, une confiance complète et le cœur ouvert." Ces mots viennent de l’Oracle de Osho. J’ai tiré la carte du 'Maître' il y a quelques jours.

J’ai eu plusieurs gurus dans ma vie. La plupart ont été des femmes. A commencer par ma mère, qui m’a donné la vie. Mes filles, qui m’ont ouvert les yeux sur la valeur de  celle-ci. Ma professeur de yoga, qui a allumé l’étincelle de cette discipline psychocorporelle en moi, et puis les deux femmes qui sont à la source de l’école de mystère Marie Madeleine et qui m’ont tellement appris et révélé des parts de moi qui étaient restées voilées jusqu'à présent. Sans oublier mes guides dans l’invisible dont la plupart sont des archétypes de l’énergie féminine. Pour des raisons étranges, je n’ai jamais senti l’appel de me faire guider par un homme. Je suis lasse d’écouter les hommes, le temps des prêtres a assez duré, même si je sais qu’il y en a encore de très bons et humbles en plus de ça, mais il y a eu trop d’abus, y compris dans le milieu du yoga, et cela laisse une empreinte dans la conscience collective. Il est temps que les femmes reprennent leur juste place dans la transmission de la conscience.


Hier soir, un homme que j’accompagne, m’a laissé un message me disant que j’étais vraiment un guru pour lui. Synchronicité intéressante, le même jour, donc le jour de Guru Purnima, j’ai également envoyé un message de remerciement à une personne qui cette semaine m’a montré la voie vers la clarté à travers le jeûne.

Je pense qu’on est tous le guru de quelqu’un, à son échelle. Le guru, n’est pas une personne, mais une présence qui nous aide d’aller de l’ombre à la lumière. Il connaît le chemin car il l’a emprunté des milliers de fois. Son âme est imprégnée des ces expériences de résurrection, de lumière et de sa force d’aimer la vie, dans toutes ses couleurs.

Aujourd’hui, mon véritable maitre est mon corps. En le mettant au repos cette semaine, il m’a enseigné tout ce que j’essayais d’occulter en mangeant ou en buvant des choses qui vont à l’encontre de la vie.

A travers la douleur, les crises curatives, il m’a fait entendre son mécontentement. Quand j’ai commencé à l’écouter, en silence, en toute humilité en me mettant à son service, les crises ont diminué, ainsi que la faim. En le privant de nourriture, il m'a nourrie de lumière.


J’avais oublié Guru Purnima hier, trop occupée à partager avec mes disciples du jeûne, sous la pleine lune, notre premier repas sain(t) après une semaine de nettoyage intérieur. Mais l’énergie était bien là et a tissé sa lumière à travers moi.

 
 
 

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