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  • Photo du rédacteurPascaline

Retraite cathartique en pays cathare

Dernière mise à jour : 3 nov. 2021

Cela fera 10 jours que je suis rentrée de Vézelay...même si on en revient pas vraiment. J'y ai vécu une expérience cathartique, dans la région d'Avallon, où sont passés les druides, les guérisseurs, les templiers, les cathares et plein d'autres drôles d'oiseaux.

En m'inscrivant à cette retraite sans nom, car innommable, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je ne savais pas grand-chose sur les Cathares, à part qu'ils revendiquaient une religion plus proche de la chrétienté primitive, respectant l'idéal de vie et de pauvreté du Christ. Pourtant, un beau matin d'avril en attendant sur un quai de gare, j'ai reçu le mail d'invitation au stage et j'ai été tellement pressée d'y répondre que j'ai loupé mon train. En cet instant, rien ne comptait plus que d'y obtenir une place car seul 20 personnes étaient admises et nous étions des centaines à suivre les méditations de Petra et Anna de la Mary Magdalene's school depuis le 11 novembre. Leurs partages et leurs guidances ont trouvé écho en moi et m'ont été d'une aide précieuse pour accepter et comprendre ce qui se passe au niveau universel. J'y ai retrouvé des personnes de tout horizon, des 4 confins de la planète qui comme moi, sentent l'appel de se reconnecter à Marie Madeleine, et à toute cette connaissance enfouie.

Cet appel m'est venu au retour de mon voyage en Inde début 2020, à quelques semaines du premier confinement. J'y étais allée pour me connecter à Brahma, Vishnu et Shiva et voilà que j'en revenais avec une photo de Jésus dans mes bagages. C'est d'autant plus surprenant que je boude la religion catholique depuis quelques années. A tel point que j'ai retiré mes enfants en primaire des cours de religion (avec leur accord) et refusé de célébrer leur communion à l'église. Il aura fallu que je meure à tout ce qu'on m'avait enseigné depuis 40 ans pour renaître à son essence même. Son essence la plus 'pure'..., mot qui se dit "katharos" en Grec.

C'est Yeshua qui depuis l'Inde m'aura guidée vers Myriam de Magdala. Une femme qu'on a tenté de jeter aux oubliettes, de peur qu'elle ne fasse de l'ombre à Celui qui devait représenter le noyau de la Chrétienté. Or je pense qu'il s'agit d'un couple sacrè, si Lui incarnait la connaissance, c'est son Autre Partie qui en aura permis la transformation.

Marie Madeleine m'aura permis de me reconnecter à mon essence sacrée de femme, que j'ai occultée, par crainte sans doute, par défense aussi. C'est elle également qui m'a chuchoté à l'oreille de la faire revivre en réunissant des femmes pour les aider à renaître à ce feu sacré. Elle m'aura guidée pendant 1 an, me faisant voyager d'Orval à Overijse, où il se trouve que notre cercle de femmes a eu lieu, à mon insu au moment du stage, à 5 min d'une église qui porte son nom. Ce stage, ainsi que ma retraite à Vézelay, petite ville perchée au sommet d'une colline et habitée de son essence, auront été parsemés de synchronicités, de pleurs, de rires mais aussi de miracles et de soulagement.

Aujourd'hui, des femmes et des hommes innombrables se sentent appelés par elle. Elle refait surface car le temps du patriarcat et des mensonges est révolu. Il est temps d'oser exprimer sans peur ce qui nous habite, au risque de se faire traiter de cathare, de se faire persécuter ou de brûler sur le bûcher.

Remettre sa vérité en lumière, oser nommer les choses comme on les ressent, est réellement cathartique donc purificateur et libérateur.

Albert Camus écrivit: 'Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde.' Je pense que ce monde n'en a besoin davantage.





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