Asteya, ou le fait de ne pas voler.
Ne pas voler des biens matériels, mais également ne pas voler des idées, l’énergie, le temps, la paix ou la santé des personnes qui nous entourent, la planète à nos enfants, les ressources de la terre, oserais-je dire le papier de toilette de nos voisins :), ne pas se voler des possibilités en restant dans sa zone de comfort, se voler des instants de pur bonheur à cause d’une pensée envahissante, …
Vous vous êtes déjà demandés quand vous ne respectez pas cette règle morale ? Je partagerai la mienne dans les commentaires ci-dessous 😉
Cette tendance à la convoitise nait d’un sentiment d’insatisfaction, de la peur de ne pas être « assez », on veut toujours plus, on veut combler un manque et en tentant de le combler on ne fait que creuser le vide en nous. Le but est d’éliminer toutes les tentations d’appropriation : ne plus avoir besoin de prendre, c’est être capable de faire tomber ses défenses et d’accepter la vie dans ce qu’elle a d’imprévisible. On est dans l’être, et non plus dans l’avoir. Ou comme lu ce matin sur le site de Nasoha : du rien naît le tout. Patanjali décrivit Asteya avec la phrase « Quand le désir de prendre disparaît, les joyaux apparaissent. ». Lorsque nous amenons dans le monde ce qui dort en nous, des miracles se produisent. L’abondance se produit, car elle est intérieure et donc inépuisable. 5 minutes de yoga: pratiquer l’abondance Je vous propose de faire pendant 5 minutes la ou les postures de yoga que vous préférez, en prenant conscience que vous avez tout ce qu’il vous faut, que tout ce auquel vous aspirez est déjà là. Puis terminez en shavasana (posture de relaxation) en vous répétant plusieurs fois tout bas le mantra suivant : « tout est là. »
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